Qui est marie ?

Dans la religion catholique, la Vierge Marie est reconnue comme la mère de Jésus-Christ, qu’elle a conçu de manière miraculeuse par l’intervention de l’Esprit Saint. Ce miracle, connu sous le nom de l’Incarnation, témoigne de la pureté et de la virginité de Marie. Les dogmes catholiques de l’Immaculée Conception et de l’Assomption affirment qu’elle a été préservée du péché originel et élevée au ciel corps et âme. Marie est également considérée comme une intercesseuse puissante auprès de Dieu, et elle est honorée par des prières, des dévotions comme le Rosaire, et des apparitions reconnues, telles que celles de Lourdes et Fatima.

la foi de marie

Dans la foi, Marie, humble jeune fille de Palestine, accueillit l’annonce et la promesse apportées par l’ange Gabriel, croyant que “rien n’est impossible à Dieu” (Lc 1, 37 ; cf. Gn 18, 14), et donnant son assentiment : “Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole” (Lc 1, 38). Sa cousine Élisabeth la salua : “Bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur” (Lc 1, 45). C’est pour cette foi que toutes les générations la proclameront bienheureuse (cf. Lc 1, 48).

Pendant toute sa vie, et jusqu’à sa dernière épreuve (cf. Lc 2, 35), lorsque Jésus, son fils, mourut sur la croix, sa foi n’a pas vacillé. Marie n’a pas cessé de croire “en l’accomplissement” de la parole de Dieu. Aussi bien, l’Église vénère-t-elle en Marie la réalisation la plus pure de la foi.

De foi, la Vierge Marie est le suprême modèle, elle qui a cru que “rien n’est impossible à Dieu” (Lc 1, 37) et qui a pu magnifier le Seigneur : “Le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom” (Lc 1, 49).

La maternité et la virginité de Marie

Dans la descendance d’Ève, Dieu a choisi la Vierge Marie pour être la Mère de son Fils. “Pleine de grâce”, elle est “le fruit le plus excellent de la Rédemption” : dès le premier instant de sa conception, elle est totalement préservée de la tache du péché originel et elle est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.

Marie est vraiment “Mère de Dieu” puisqu’elle est la mère du Fils éternel de Dieu fait homme, qui est Dieu lui-même.

Marie “est restée Vierge en concevant son Fils, Vierge en l’enfantant, Vierge en le portant, Vierge en le nourrissant de son sein, Vierge toujours” (S. Augustin) : de tout son être elle est “la servante du Seigneur” (Lc 1, 38).

La Vierge Marie a “coopéré au salut des hommes avec sa foi et son obéissance libres”. Elle a prononcé son oui “au nom de toute la nature humaine” (S. Thomas d’Aquin) : par son obéissance, elle est devenue la nouvelle Ève, mère des vivants.

 

Le culte de la Sainte Vierge

“La piété de l’Église envers la Sainte Vierge est intrinsèque au culte chrétien” (MC 56). La Sainte Vierge “est légitimement honorée par l’Église d’un culte spécial. Et de fait, depuis les temps les plus reculés, la bienheureuse Vierge est honorée sous le titre de ‘Mère de Dieu’ ; les fidèles se réfugient sous sa protection, l’implorant dans tous leurs dangers et leurs besoins (…). Ce culte (…) bien que présentant un caractère absolument unique (…) n’en est pas moins essentiellement différent du culte d’adoration qui est rendu au Verbe incarné ainsi qu’au Père et à l’Esprit Saint ; il est éminemment apte à le servir” ; il trouve son expression dans les fêtes liturgiques dédiées à la Mère de Dieu et dans la prière mariale, telle que le Saint Rosaire, “abrégé de tout l’Évangile”.

Marie, femme normale, source de confiance en Dieu et de paix

Dans un livre-entretien écrit par Marco Pozza, chapelain de la prison italienne de Padoue, le pape François a déclaré : « Je m’imagine la Vierge Marie comme une jeune femme normale, une jeune femme d’aujourd’hui, ouverte à se marier, à fonder une famille » et c’est pourquoi, n’importe quelle femme de ce monde peut prétendre pouvoir l’imiter. Que Marie soit Mère est pour le croyant une invitation à être accueillant, ouvert, miséricordieux. Mais le pape recommande aussi de se laisser regarder par Marie dans les moments de besoin : « On dit que les yeux sont le miroir de l’âme, que les yeux de la pleine de grâce reflètent la beauté de Dieu et qu’ils réfléchissent sur nous le paradis. Jésus a dit que l’œil est « la lampe du corps» (Mt 6, 22) ; les yeux de la Vierge savent éclairer toute obscurité, ils rallument partout l’espérance ». Ainsi pour l’évêque de Rome, ce regard maternel « donne confiance et aide à grandir dans la foi ». Car la force de la Vierge est grande : « La Vierge est la Reine de la paix… Elle conduit sur les voies du bien, rétablit l’unité entre ses enfants, éduque à la compassion ».

L’Annonciation

L’Annonciation à Marie inaugure la “plénitude des temps” (Ga 4, 4), c’est-à-dire l’accomplissement des promesses et des préparations. Marie est invitée à concevoir Celui en qui habitera “corporellement la plénitude de la divinité” (Col 2, 9). La réponse divine à son “comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ?” (Lc 1, 34) est donnée par la puissance de l’Esprit : “L’Esprit Saint viendra sur toi” (Lc 1, 35).

L’immaculée Conception

Pour être la Mère du Sauveur, Marie “fut pourvue par Dieu de dons à la mesure d’une si grande tâche” (LG 56). L’ange Gabriel, au moment de l’Annonciation, la salue comme “pleine de grâce” (Lc 1, 28). En effet, pour pouvoir donner l’assentiment libre de sa foi à l’annonce de sa vocation, il fallait qu’elle soit toute portée par la grâce de Dieu.

Cette “sainteté éclatante absolument unique” dont elle est “enrichie dès le premier instant de sa conception” lui vient tout entière du Christ : elle est “rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils”. Plus que toute autre personne créée, le Père l’a “bénie par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ” (Ep 1, 3). Il l’a “élue en Lui, dès avant la fondation du monde, pour être sainte et immaculée en sa présence, dans l’amour” (cf. Ep 1, 4).

Marie, Mère du Christ, Mère de l’Église

En prononçant le “fiat” de l’Annonciation et en donnant son consentement au mystère de l’Incarnation, Marie collabore déjà à toute l’œuvre que doit accomplir son Fils. Elle est mère partout où Il est Sauveur et Tête du Corps mystique.

La Très Sainte Vierge Marie, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut enlevée corps et âme à la gloire du ciel, où elle participe déjà à la gloire de la résurrection de son Fils, anticipant la résurrection de tous les membres de son Corps.

“Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, Mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ”.

La Vierge Marie, honorée par les chrétiens et les musulmans

Marie favorise la rencontre entre chrétiens et musulmans. Pour les musulmans comme pour les chrétiens, Marie (Mariam) a reçu de l’ange Gabriel (Jibril) l’annonce de la naissance miraculeuse de son fils, Jésus. L’annonce faite par l’ange à Marie (l’Annonciation) est décrite dans la troisième sourate du Coran (sourate Al-Imran : la famille d’Imran) et au début de l’Évangile de Saint Luc. La tradition chrétienne et la tradition musulmane reconnaissent la conception virginale de Jésus dans le sein de Marie. Marie est aimée d’une manière particulière par de nombreux croyants musulmans et chrétiens. Elle fait l’objet d’un grand respect populaire. Des sanctuaires dédiés à Marie sont visités partout dans le monde par des chrétiens et des musulmans. Leur amour pour Marie est un vecteur de rassemblement entre croyants musulmans et chrétiens. Pour les croyants des deux religions, Marie est un modèle de foi et de fidélité en Dieu. La dévotion qui lui est portée permet une rencontre des personnes et de se tourner ensemble vers Dieu pour le prier dans le respect de chaque Tradition.

Pour approfondir en famille, un jeu pour suivre ses pas de disciple : Faire route avec Marie.

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